Get Adobe Flash player

Login / Register

mout_cowboy_right_anim.gif

Search the site !

On line

We have 74 guests and no members online

Visitors


Today: 4
Yesterday: 13
This Week: 77
Last Week: 129
This Month: 2163
Last Month: 547
Total: 291319

AcyMailing Module

captcha

 

Potins et cancansCaricature de Patrick Moutal en cow-boyHé oui ... garder une vision distanciée grâce à l'humour est la seule bouée de sauvetage qui tienne la route dans cette mer déchainée pleine d'inacceptable.

C'est gratuit et, empruntant la devise du Canard Enchaîné, cela ne s'use que si l'on ne s'en sert pas ... L'humour est - in fine - la seule chose sérieuse.

L'humour est l'élégance du désespoir

Please, be ethical ! Never publish mp3 and videos of the site on YouTube or the like

Trouvé, échoué sur le Oueb. Sens, comment t'erre ...

Ordonnance Raffarin

Share

Foster Jenkins

Deux perles de la grande musique : des interprétations de Mozart et Schubert qui remontent Clebar-man et André Rieu au rang de joyeux pinsons du dimanche.

Si, si, ça existe, for your ears delight, et c'est téléchargeable.

(sur PC : clic droit ou touche contrôle, sur le Mac.)

Caricature d'une femme au pianoPréparez des kleenex, prenez un bon verre et calez vous confortablement dans le sofa (moi, c'est sur le tatami), vous en aurez besoin.

Mais, trève de discours ! Je sens monter votre curiositomètre qui vient d'atteindre un seuil dangereux. Le bonheur ne tient qu'à 2 clics !

- Avais-je exagéré ? Ah ! c'était en-dessous de ce que vous imaginiez !

- Alors, envoyez-moi $10 000,00 en petites coupures usagées. Ça les vaut. Vous l'avez dit.

DownloadNamePlaySize Length
downloadLa reine de la nuit 01 (Mozart)
(Fl. Foster JENKINS)

3.3 MB3:33 min
downloadLa Truite, Schubert
(Jeanne PIERLOT)

1.9 MB2:04 min
e

Share

Jacky Bernard

L'audition de Jacky Bernard par Fernand Raynaud, en 1968-69, au Studio Piazzano, à Lyon. Ce n’est pas un sketch. La réalité dépasse la fiction.

Un must, un trésor, un joyaux, un classique (14:38). Y'a l'avant et l'après. Vous ne serez plus jamais pareil.

Quelques précisions rédigées le 13 novembre 2010. Jacky Bernard était venu une première fois rencontrer Monsieur Piazzano, directeur du seul studio d'enregistrement du Lyon d'alors (on est sans doute en 1969). Le studio JBP Records se trouvait au 29, Rue Royale, 69001 Lyon. Je m'en rappelle d'autant plus qu'avec les Blues Bugs, nous avions fait un disque dans ce studio.

Quand le patron avait vu Jacky Bernard, il s'était dit qu'il tenait là un oiseau rare. Il pensa à Fernand Raynaud, qu'il connaissait bien et qu'il avait l'habitude de rencontrer lorsque Fernand Raynaud donnait des spectacles à Lyon, salle Sainte Hélène , Molière ou au Palais d'Hiver (dirigé par à l'époque par le Monsieur Lamour de l'audition ... tiens, tiens, tout se rassemble).

Jacky Bernard, verso du disque avec dédicace de Fernand RaynaudCet enregistrement est donc la seconde visite de Jacky Bernard au Studio JBP Records. Sont présents  - à minima : Jacky Bernard, Fernand Raynaud, sa pianiste accompagnatrice (que l'on entend jouer et rire) et Monsieur Piazzano, aux manettes des gros Revox qu'il avait, je crois me rappeler. La chose était trop énorme. Cela ne pouvait être enregistré en disque commercial puisque c'était du premier degré. Aussi, il fut décidé d'en faire un disque privé, en 45t, que Fernand Raynaud offrit à ses amis à l'occasion de la nouvelle année.

J'ai "nettoyé" l'enregistrement devenu, au fil du temps, à peine audible, tant j'avais usé à la corde la cassette audio en dupliquant un nombre incalculable de copies. Pour ce faire, je l'ai traité dans l'excellent Sound Soap app. Le fichier ainsi obtenu est lourd mais je vous assure que sa qualité est vraiment optimisée par rapport à ce que c'était.

DownloadNamePlaySize Length
downloadAudition de Jacky Bernard par Fernand Raynaud
(Jacky Bernard)

13.5 MB14:41 min
e

Rigolo et triste à la fois, cet enregistrement est une anthologie. Il y a en nous tous, à différents degrés, du Jacky Bernard, si bien chanté dans le j'me voyais déjà ...

Share

Caricature de Patrick Moutal faisant l'amourMonsieur,

Que votre Verbe soit en joie ! puisque les beaux z'arts sont un plaisir des Dieux ! Quel beau métier, professeur ! Il n'y a pas de cesse dans cette profession ...

On a donc convoqué les pros pour le concours d'entrée 96 du Département de Jazz. Le Président du jury, Jeanneau, a montré l'accueil qu'il a voulu. Ferme et froid, cependant, jamais il ne doutait. Après m'avoir dit «salut, Patrick», il voulut de suite savoir si le membre du jury était assez matheux.

Parlant de Leloup à Jeanneau, je chuchotais "ce membre est un peu notable" et hallucinais sur S.M., une candidate qui avait un chapelet de citrouilles autour du cou. Mais ce jeu pouvait nuire... Bref, cette femme avait l'allure douteuse. Ses doutes étaient imprécis. Moutal l'apaisa en la berçant doucement. Elle me dit « Maître, je suis effarée de l'ardeur de votre Do». Je lui répondis «votre Si est troublant». Têtant son sax, elle sentit qu'elle avait le Fa bouché mais découvrit finalement tout le sel du saxo pendant que notre "chef de rayon", enfoncé dans sa chaise, battait sans mesure.
Une pianiste, troublée par les gêneurs des auditoires (hum, hum), se fondait en langueur en rêvant de là-bas. Elle pensait: «trop de rancoeur m'étouffe en modulant». La pauvre a touché l'abîme. Elle était tellement butée qu'elle était timide. En sortant du plateau, elle toussait en se mouchant et a menti, la sotte! Agacé, Sellin dit alors à Jeanneau «secoue Patrick, il est sourd !»

Une vibraphoniste, qui avait des Ré singuliers, a trouvé le La - un La déchirant - avant de retrouver le Si. Quelle fine mouche et quel culot! Quels globes saisissants! En bref, elle connaissait les buts des élites.
Moutal, fidèle à sa nature modale, était toujours ému par le son des quintes tandis que Stantchev, au sang chaud, rêvait d'enlacer les brunes. Faisant un rapide passage sur le plateau, Théberge, tout sérieux, pensa «ces dames les dérangent» et Lopez apprécia la percussion du verre.

Certains musiciens avaient des tracs comiques: Un candidat dit «qu'est-ce qui me gratte dans le tympan ?, vous avez beau médire, je n'arrive pas à jouer ! » Sa mine m'inspira de la pitié. D'autres, la bouche asséchée, prenaient les verres des juges pour se désaltérer.

Une chanteuse américaine préférait les libres chants. Ces chanteuses sont étranges: elles ont toujours peur qu'un jour, leurs potes muent. Stantchev éructa «Ah! vous chantez quand on vous laisse!». Elle nous fit presque penser à cette célèbre cantatrice qui donnait volontiers le ton.

Une joueuse de trompette, avait l'air plutôt bonasse. On haussa les sourcils devant l'adresse douteuse d'un clarinettiste dans les Fa. Me relaxant entre deux candidats, je me surpris à chantonner «la dame à la jolie caisse claire leur fait fête»
Certaines candidates étaient nulles et nous avions honte de nous occuper de leurs cas. Il fallait voir Jeanneau, laissant faire. Il pensait: « leurs cas sont bien vilains ... comment voulez-vous que je les envoie dans la Culture ? »
Un corniste, dérouté par ses petits pistons, avoua qu'il ne parviendrait jamais à dévaler tous les Si. On eut du mal à supporter un sot pâle - tête de lard - qui nous montra un index insolent. Parfois, une basse était limite et Leloup, dégoûté, quittait la basse en soupirant. Un guitariste aurait dû se méfier des sonos: tous les membres du jury, trouvant que ces horribles sons couvraient trop, Sellin s'esclaffa « oh, le son pénible ! ». Un harmoniciste, nul en déchiffrage, avoua qu'il avait peine à lire. Enfin, un batteur donna même son Mi sans percussion.

Patrick a aimé les mutins du concours. Les candidats non admissibles devront savoir prendre la chose en riant. D'ailleurs, un cancre a eu un deux fort minable. A l'issue de l'examen, Jeanneau nous a dit souhaiter revoir le cas fumeux de ces candidates compliquées, en les notant de nouveau car il y en avait à repêcher dans le lot. On fit donc un dernier petit tri veinard. Les pédagogues du jury ont eu l'air d'aimer. On est honnête quand on peut !

Tout cela, enfin, pour se retrouver dix après ce grand concours !

à Lutèce, le 08 avril 1996

Moutalus Frimus Erectus


Share

 

La Vendée

Vendez ! (que ce mot sonne doux à mon oreille)
Vendez-la, la Vendée !
Vends des "la" 440 !
Lavant des choux en Vendée
Devant des Huns, en vendémiaire
Le vent des-uns sent
L'avant des-aînes
Lavant des tas de vendettas
Lavant des haines
Je redore lavande et aîne
Vendez aîne ?

Patrick Moutal, Juillet 1995

Caricature de Patrick Moutal en Bacchus


Share

Phonographe

La chanson Ouvr’la fenêtre va égayer votre journée. Je me prend à me demander si Serge Llado la connait. Il adorera. 

Malheureusement, je n’ai trouvé que peu de renseignements sur l'auteur et l'interprête. Les paroles sont de J.Prévost sur une musique de M. Montier. La chanson est datée de 1930.

Tapant une recherche sur le Web, je suis tombé sur un site Québecois - de Paul Dubé - que vous allez adorer. Une véritable mine d'or d'anciennes chansons françaises (de la fin du Second Empire aux années cinquante) - un site excellemment conçu, fouillé, détaillé, avec des fiches biographiques des artistes d'antan, des photos, des paroles de chansons et de fabuleux mp3 à charger. Son titre est évoquateur. Il s'appelle "Du Temps des cerises aux Feuilles mortes". Vous allez vous régaler. C’est une cathédrale de la chanson française. Vous n'êtes plus qu'à un clic du bonheur.

DownloadNamePlaySize Length
downloadOuvr' la fenêtre
(Sandrey)

1.1 MB2:20 min
e

Share

Le Plumeau, un instrument magique

Il y a des inventions qui ont changé le monde, changé notre vie. Bénies soient-elles et bénis soient les passeurs qui nous les ont transmises !

Il y a eu la Roue et la propagation infinie d'ondes circulaires que cela continue à entraîner.

Puis Johann Gutenberg (1398-1468) avec l'invention de l'Imprimerie en 1447, qui ouvrit la porte à la reproduction du Livre ...

Puis, en 1984, Le Macintosh 128 de Steve Jobs, une invention révolutionnaire qui facilitait notre vie en simplifiant l'informatique. 

Enfin, il y a quelques semaines, Le Plumeau, invention (non datée) que m'a fait connaitre, par téléphone, ma mère. Que Dieu la bénisse ! Elle vient sans doute de finir de remplir toutes les conditions d'aller au paradis en TGV cosmique. Paf ! à la vitesse de la Lumière. D'autant qu'avec la capote Nestor, tu n'es pas né, tu n'es pas mort ! Le Plumeau comme ouvre-paradis.

Share