Je savais que la météo n'était pas toujours fiable. A part pour la Bretagne et ma Normandie où les prévisions pluvieuses sont aussi précises que faciles.
Ce que j'ai vu avant-hier sur BFM TV, m'a confondu : on allait enfin avoir chaud. Les effets du réchauffement climatique ? En tout cas, 999° à l'ombre, ça chauffe les neurones !
Du coup, j'ai annulé notre voyage à Bugarach où je m'étais déjà vu en représentant exclusif des vins de France pour les extra-terrestres. Dommage ! J'allais faire un fric fou et avais déjà acheté 1 énorme cubi, qui rentrait à peine dans mon sac à dos. J'avais pris de l'ordinaire, les mecs de Sirius n'y connaissent rien au Bon pinard. J'aurais fait un fric fou. Mais bon, c'est vrai que crapahuter 3 heures dans la montagne (moi qui ai le vertige sur un tabouret) en jouant à cache-cache avec les gendarmes... J'aime bien le business mais suis finalement trop amoureux de la paresse. Alors j'laisse béton. Faut savoir abandonner à temps. D'autant que la météo s'est plantée. Fait 8° à Rouen à 13h... D'accord, vous objecterez que la journée n'est pas finie. Matant furtivement la fenêtre de l'oeil gauche, je ne vois pas d'énorme boule rouge fonçant sur la terre. Il est temps de sacrifier le pinard à mon gosier. Quand le vin est tiré, faut le boire. Suis traversé par une ombre de regret de ne pas avoir acheté du bon Bourgogne ou un grand Bordeaux.
A ventre sauté ! à votre santé, me reprends-je, essuyant une goutte de picrate égarée sur le clavier.