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henri_salvadorJ'adore Henri Salvador dans ce film de 1956 "Bonjour sourire" où il sévit avec Annie Cordy, Darry Cowl et mon maître, Louis de Funès, moustachu et roulant les "R", à cette époque.

La démarche artistique d'Henri Salvador s'inscrit dans la grande tradition du burlesque (sketch de l'imitation d'un chef d'orchestre où l'on sent bien l'influence de Groucho Marx) et du grand music hall. Du grand art. Dans ces trois extraits musicaux, les thèmes sont superbes et Salvador les chante magnifiquement. On passe du style crooner au scat (dans une superbe phrase vers la fin de la chanson "adieu tristesse, bonjour sourire") et à une virtuosité rythmique qui n'a rien à envier aux meilleurs rappeurs du jour dans "elle m'a dit". Salvador, I touch your feet.

Henri Salvador était un artiste complet. Guitariste de jazz (il avait joué avec Django et travaillé avec Quincy Jones dans les années 40), chanteur, comédien, comique. Il savait tout faire ! C'était l'époque où les comédiens étaient également des instrumentistes confirmés. De Funès, Darry Cowl et Fernand Raynaud étaient de bons instrumentistes qui commencèrent leurs carrières comme pianistes de jazz dans les cabarets. Une grande différence d'avec pas mal de comédiens d'aujourd'hui qui se servent de leur notoriété pour pousser la chansonnette sans grand talent, dans la plupart des cas. Enfin, dans ce film de 56, on est à la frontière du burlesque et du comique. Une époque bénie des Dieux - comme toutes les époques, du reste !

Heu ... one more thing, comme dirait Steve Jobs, l'excellente "musique de fond" (c'est ainsi qu'elle est pudiquement nommée dans le générique) est de Pierre Guillemin.

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