Register on the Site to get full access to its contents (audio and video archives) and to receive the monthly Newsletter!
Please, never publish mp3 and videos of the site on YouTube or the like
Vous trouverez ici tout ce qui ne rentre nul par ailleurs, tout ce qui n'aurait sa place dans aucun onglet.
Courage ! Il n'y a pas, dans Miscellaneous - qui signifie " divers " en anglais - de nombreux posts. Seulement une sorte de fourre-tout, de moutal-en-vrac.
C'était un très grand monsieur, décédé à plus de 90 ans, il y a quelques années. Un grand penseur israëlien. Un érudit. Bien que très respecté, connu et craint en Israël, ses prises de position assez radicales lui avaient causé pas mal d'ennuis avec la justice de son pays. Ces courts extraits sont tirés de 2 DVD d'entretiens "Itgaber".
Qui a dit qu'un troubadour ne savait que divertir ? Les réflexions de Brel me font des ggggggjjjjjzzz dans le cortex. A vous de les savourer.
Cet extrait du film d'Henri Verneuil de 1979 "i comme Icare" où Yves Montand joue le rôle d'un procureur, fait froid dans le dos est n'est pas romancé. Il s'agit d'une stricte reprise des expériences du Professeur Stanley Milgram, menées entre 1960 et 1963, au département de Psychologie de la Yale University, New-Haven, USA.
En 2009, une expérience similaire, a été menée en grande pompe sur la 2. Elle a fait l'objet de nombreux commentaires, assez souvent négatifs. Je vous invite à essayer d'en trouver l'archive vidéo sur le Web.
Je trouve ces travaux bouleversants - dans tous les sens du terme - C'est un sacré plat de résistance pour la réflexion ... Pardon pour l'image, un peu déformée en hauteur ainsi que la synchro son/image qui laisse à désirer. Le discours et ce qui est véhiculé est définitivement ce qui prime dans cet extrait.
Sept icones de penseurs sont disponibles au téléchargement sous forme d'un fichier compressé en zip. Cliquez simplement sur le lien psy & penseurs.zip pour le télécharger. Je les ai conçu pour Apple Macintosh et ils sont compatibles System X. Ils ne pèsent que 205KB à charger. Faites-vous plaisir !
7 philosophers and psy icons are available for dowload. They have been zipped into 1 light file of 205KB. Click on the link psy & penseurs.zip to download. I made them for Apple Macintosh and they are compatible System X. Enjoy !
Douze icones divers, 3 icones de revolvers, 6 icones de votre serviteur, sont disponibles au téléchargement sous forme de 3 fichiers compressés en zip. Cliquez simplement sur les liens Miscellaneous.zip, Hand Guns.zip et Patrick Moutal.zip pour les télécharger. Je les ai conçu pour Apple Macintosh et ils sont compatibles System X. Ils ne pèsent respectivement que 381KB, 94KB et 209KB à charger. Allez hop !
12 miscellaneous icons, 3 hand guns icons and 6 icons of your servitor, are available for dowload. They have been zipped into 3 light files. Respectively 381KB, 94KB and 209KB. Click on the links Miscellaneous.zip, Hand Guns.zip and Patrick Moutal.zip to download them. I made them for Apple Macintosh and are compatible System X. Download !
12 icones divers
3 icones de revolvers !
6 icones de l'adminomout
(Poème sans titre, publié 1629)
Saint Amant (1594-1661) |
Si vous désirez découvrir les oeuvres de Saint-Amant, elles sont disponibles gratuitement, en version numérique, sur le fabuleux site de la Bibliothèque Nationale. C'est cela aussi, le Net!
Coluche (1944-1986) |
Alphonse Allais (1854-1904) |
Note de l'Admin, le 13 novembre 2010 :
Phrase magnifique s'il en est, qui résume en quelques mots ce qu'aucun cours de Sciences Po, ce qu'aucun Keith ou Galbraith (de prestigieux économistes), ce qu'aucun premier de la classe - vous savez - les donneurs de leçon qu'on voit à la télé ou qu'on lit - ceusses qui ont l'air d'avoir coincé un gateau sec dans leur oesophage, et qui ont oublié de le gerber - bref, ce qu'aucun auto-proclamé penseur, intello, philosophe, n'aurait jamais pu DIRE.
Toute notre civilisation repose sur cette phrase. Là où d'autres pondent des brouettes de bouquins, il le dit. Simplement. Sérieusement. Alphonse Allais nous permet de vérifier ce que je pense de plus en plus profondément, à savoir qu'il n'y a, sur cette terre, que les comiques qui soient réellement sérieux. Pierre Dac avait de qui tenir. Les autres, très imbus de leur personne, sont balayés dans la fausse de l'oubli éternel. La vision vient du comique. Pom Q
La Mort ne surprend point le sage;
Il est toujours prêt à partir,
S’étant su lui-même avertir
Du temps où l’on se doit résoudre à ce passage.
Ce temps, hélas! embrasse tous les temps:
Qu’on le partage en jours, en heures, en moments,
Il n’en est point qu’il ne comprenne
Dans le fatal tribut; tous sont de son domaine;
Et le premier instant où les enfants des rois
Ouvrent les yeux à la lumière,
Est celui qui vient quelquefois
Fermer pour toujours leur paupière.
Défendez-vous par la grandeur,
Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse,
La mort ravit tout sans pudeur
Un jour le monde entier accroîtra sa richesse.
Il n’est rien de moins ignoré,
Et puisqu’il faut que je le die,
Rien où l’on soit moins préparé.
Un mourant qui comptait plus de cent ans de vie,
Se plaignait à la Mort que précipitamment
Elle le contraignait de partir tout à l’heure,
Sans qu’il eût fait son testament,
Sans l’avertir au moins. Est-il juste qu’on meure
Au pied levé? dit-il: attendez quelque peu.
Ma femme ne veut pas que je parte sans elle;
Il me reste à pourvoir un arrière-neveu;
Souffrez qu’à mon logis j’ajoute encore une aile.
Que vous êtes pressante, ô Déesse cruelle!
—Vieillard, lui dit la mort, je ne t’ai point surpris;
Tu te plains sans raison de mon impatience.
Eh n’as-tu pas cent ans? trouve-moi dans Paris
Deux mortels aussi vieux, trouve-m’en dix en France.
Je devais, ce dis-tu, te donner quelque avis
Qui te disposât à la chose:
J’aurais trouvé ton testament tout fait,
Ton petit-fils pourvu, ton bâtiment parfait;
Ne te donna-t-on pas des avis quand la cause
Du marcher et du mouvement,
Quand les esprits, le sentiment,
Quand tout faillit en toi? Plus de goût, plus d’ouïe:
Toute chose pour toi semble être évanouie:
Pour toi l’astre du jour prend des soins superflus:
Tu regrettes des biens qui ne te touchent plus
Je t’ai fait voir tes camarades,
Ou morts, ou mourants, ou malades.
Qu’est-ce que tout cela, qu’un avertissement ?
Allons, vieillard, et sans réplique.
Il n’importe à la république
Que tu fasses ton testament.
La mort avait raison. Je voudrais qu’à cet âge
On sortît de la vie ainsi que d’un banquet,
Remerciant son hôte, et qu’on fit son paquet;
Car de combien peut-on retarder le voyage ?
Tu murmures, vieillard; vois ces jeunes mourir,
Vois-les marcher, vois-les courir
A des morts, il est vrai, glorieuses et belles,
Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles.
J’ai beau te le crier; mon zèle est indiscret:
Le plus semblable aux morts meurt le plus à regret.
Jean de La Fontaine (1621–1695) (Livre 8)
De la force de l'imagination (Livre I, chap xx)
Michel Eyquem de Montaigne (1533-1592) |